Lieux Hantés : la menace fantôme?

Il y a des fantômes dans mon film, c'est certain, mais comment traiter ça?

Un film s'inscrit souvent dans un genre et il me semble évident qu'il me faille explorer ce qu'on appelle le "film de fantôme" pour situer au mieux le projet. Mais qu'a-t-il et que n'a-t-il pas du genre fantôme ?

Quand je parcoure les listes de films regroupés sous cette appellation sur les sites comme IMDB ou Sens critique, je vois bien que la plupart de ces films sont très ancrés dans le genre "horreur". Pour l'instant je n'ai pas l'impression que mon film fasse partie de cette famille mais peut-être qu'il y a quand même cette envie d'approfondir et d'entendre ce qu'on peut dire des fantômes aujourd'hui.

Il y a un film vu récemment. Le film de Johanna Hogg " The Eternal Daughter", film que j'ai beaucoup apprécié, qui joue aussi avec le genre " fantôme/maison hantée" mais pour un film très personnel au final qui n'en est pas moins captivant pour autant. J'ai trouvé la démarche judicieuse et ludique.

Je pense que je vais dans la même direction. Utiliser le genre, ou plutôt ce que j'aime du genre, pour captiver avec une histoire plus personnelle et politique que la plupart des histoires racontées dans les films de fantômes.

De toute façon, soyons clair, j'aime travailler le fantastique dans mes films et ce depuis mes débuts. Peut-être que ce film est pour moi l'occasion de pousser le bouchon un peu plus loin dans cette envie de fantastique.

Mais pour innover et proposer quelque chose d'original, rien de mieux que de se documenter, de préférence hors références cinéma habituelles. D'où cette émission radio qui parle de maisons hantées, vu par un anthropologue.

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Ce qui n'est pas le cas Relégués aux rubriques de faits-divers de la presse locale, les cas de maisons hantées suscitent des réactions ironiques ou incrédules. Pourtant ces cas continuent de se produire à notre

époque. Quel sens leur donner ?

L'anthropologue Grégory Delaplace fait le point.